Aujourd’hui, il est nécessaire de lever l’ensemble des obstacles bloquant fortement le projet de la généralisation de l’application des techniques numériques dans la vie quotidiennes des citoyens algériens et surtout se préoccuper sérieusement de l’immobilisme des autorités constaté dans la gouvernance de l’Internet.
En s’appuyant sur le numérique, pour accélérer le processus de création des systèmes d’informations multifonctionnels, le pays pourra participer à un vaste développement culturel et scientifique de haut niveau de ses citoyens. Regardez les États-Unis, ils ont été les premiers à déployer l’Internet et faire bénéficier leurs secteurs industriels des percées des technologies du numérique. Ils en ont largement profité.
Ce pays est devenu le leader mondial de l’enseignement à distance et la première nation du monde qui a mis au point, grâce à Google, les premières voitures autonomes. Mieux, les américains, en provoquant l’affaire Snowden, poussent les pays du reste du monde, comme la Russie, la Chine et les pays européens à accepter la version de l’administration US concernant le partage de la gouvernance d’Internet.
Contrairement aux américains, qui ont créé le protocole d’Internet IP, l’Europe n’a pas fait sa révolution d’usage de l’Internet malgré le fait que celui qui a greffé la technologie du numérique au Net pour inventer le Web était un anglais.
Les raisons de ce ratage sont multiples, mais son absence de la gouvernance d’Internet en est la principale cause.
Maintenant, il est clair que l’administration américaine, en voulant imposer sa version du partage de la gouvernance d’Internet vise une réorganisation de l’économie mondiale au profit de la mondialisation. L’avenir de la gouvernance de l’Internet sera donc prometteur dans la mesure où les grandes nations vont batailler pour empêcher les « esprit traditionnels » de freiner l’usage des TIC.
« Le tout connecté » est la prochaine bataille américaine. Ce projet est appelé à bouleverser le fonctionnement socio-économique des pays. Une étude récente de la compagnie Ericsson estime aujourd’hui à 8,4 milliards le nombre d’objets connectés. Ils seront 20,8 milliards en 2018, dépassant alors le nombre combiné des PC, tablettes et de smartphones. Ce qui positionne les propriétaires d’applications, dans la chaîne des valeurs de l’économie numérique, comme les véritables gagnants de la généralisation de l’usage du numérique dans toute la planète.
Cet article a été initialement publié dans le Huffington Post Algérie