L’actualité politique est déprimante ? L’occasion de revenir à l’économie. Et à ce qu’elle annonce comme avenir aux algériens. D’autant que la semaine a été chargée en annonces. Le docteur Mebtoul a une opinion sur tout. Cela tombe bien l’invité du direct va tout connecter ce mardi matin.
L’invité du direct reprend son souffle. Après trois séquences politiques avec des candidats à la présidentielle (Kamel Benkoussa, Soufiane Djillali) ou des représentants de candidats (Abdelaziz Rahabi pour Ali Benflis), l’émission phare tous les mardis en direct sur Radio M revient à une thématique plus transversale, économie et gouvernance. La semaine de l’annonce du 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika est aussi celle d’une série d’évènements qui disent combien la situation devient tendue sur le plan de la perspective économique. En vrac, il y a la sortie du gouverneur de la banque d’Algérie qui insiste sur le risque qui pèse sur les équilibres externes avec le ralentissement des exportations énergétiques et la montée en puissance des importations. Il y a aussi la journée d’études de club Energy qui a alarmé les présents sur l’urgence d’engager une transition énergétique, ou encore la réunion tripartite qui a permis de mesurer le chemin qui reste à parcourir pour «détacher” l’économie algérienne de la rente, formule exhumée cette semaine par le Think Tank Nabni.
Des idées tranchées
Le professeur Abderrahmane Mebtoul tombe à pic pour dérouler cette actualité car il a des idées tranchées sur la plupart des enjeux qui font le débat économique actuel en Algérie. Engagé depuis le début des années 90 en faveur d’une économie libérale, personne ne peut lui reprocher d’être avare de prises de position. Son passage au début à la tête de l’organisme en charge des privatisations, puis comme conseiller au ministère de l’énergie au début des années Khelil, l’a contraint quelque temps à la réserve, avant qu’il ne revienne en force ces dernières années dans les mailings des rédactions qu’il approvisionne régulièrement de ses contributions opportunes, puisque toujours liées à l’actualité. Le quatrième mandat de Bouteflika est-il un report sine die des réformes nécessaires pour commencer à sortir l’Algérie de sa dépendance à la renté pétrolière ? Le docteur Mebtoul y répondra d’autant volontiers qu’il n’a pas manqué à plusieurs reprises ces derniers mois de critiquer des annonces gouvernementales qu’il a jugé ne pas aller dans le bon sens selon lui. Pour l’interviewer s’associera à El Kadi Ihsane, le consultant financier de Radio M, Hassan Haddouche. L’invité du direct peut être suivi à partir de 10 heures à partir de la page d’accueil de www.maghrebemergent.info