Contre toute attente, le journaliste et représentant en Afrique du Nord de l’ONG, RSF, Khaled Drareni n’a pas été autorisé ce lundi 8 avril à quitter l’Algérie, étant frappé d’une interdiction de sortie du territoire national.
Khaled Drareni devait se rendre à Madrid, en Espagne, pour recevoir le prix « Anoch Tuve un ceno » de la liberté de la presse qui lui a été décerné par l’organisation espagnole « committed optimists awards ».
« Une interdiction de sortie du territoire national (ISTN), m’empêche d’aller à Madrid ce 8 Mai pour recevoir le prix (…) », écrit le journaliste sur son compte tweeter.
Le journaliste ne semblait pas s’attendre à cette décision dans la mesure où cette interdiction, prise à sen encontre en 2020, devait être théoriquement levée en vertu de la Loi.
« La loi dispose qu’une ISTN a une durée de trois mois, renouvelable une fois. Pris à mon encontre en mars 2020, elle continue d’être appliquée en Mai 2023 », semble-t-il regretter avant de demander des « excuses » aux organisateurs.
Cette interdiction intervient au lendemain d’une rencontre, qui a suscité beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux, entre le journaliste et le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune à l’occasion d’une cérémonie célébrant la journée mondiale de la presse.
Au nom de RSF, Khaled Drareni lui a remis une lettre officielle appelant à la levée des restrictions sur Radio M, la libération de Ihsane El Kadi et l’abandon des poursuites contre lui.