Le directeur général de la bourse algérienne de la sous-traitance et du partenariat, Azzouz Ayeb a déclaré aujourd’hui qu’une nouvelle loi relative à la sous-traitance était en préparation depuis seulement quelques jours.
« Nous avons été saisis, il y a une semaine, par le ministère de l’Industrie et des mines pour faire des propositions en prévision de l’adoption d’une nouvelle loi relative au secteur de la sous-traitance », a-t-il déclaré lors de la rencontre algério-taïwanaise consacrée au secteur de la pièce de rechange automobile. Le directeur général a signalé, d’autre part, que « de nombreux acteurs économiques et donneurs d’ordre ont été sollicités par le ministère de l’Industrie et des mines, depuis la semaine dernière pour formuler des propositions concernant cette future loi ».
M. Azzouz n’a pas souhaité donner aucun détail au sujet des propositions susceptibles d’être faites par la bourse algérienne de la sous-traitance et du partenariat, un organisme détenant le statut d’une association professionnelle. En revanche, il dira que « la future loi devra garantir beaucoup de facilités aux professionnels de cette filière afin de permettre au secteur industriel algérien de se développer ».
Déficit en sous-traitance industrielle
Le même intervenant a déclaré, par ailleurs, que l’Algérie souffrait encore d’un déficit en matière de sous-traitance, le nombre d’opérateurs étant encore très peu élevé. « Si l’on prend en considération les projets industriels importants lancés en Algérie, nous pouvons dire que nous sommes encore loin d’avoir un nombre suffisants d’entreprises de sous-traitance », regrette-t-il en citant les exemples du projet de montage de véhicules Renault à Oran et l’usine de montage de tramway à Annaba.
Des projets qui nécessitent l’intervention d’un grand nombre de sous-traitants spécialisés dans différentes branches industrielles. La bourse algérienne de la sous-traitance et du partenariat existe depuis l’année 1992 et compte actuellement 1200 adhérents.