Le ministre de la Pêche et des productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi a déclaré, dimanche à Alger, que ses services avaient soumis au Gouvernement, une proposition relative au dossier de gestion des ports de pêche.
« Depuis le mois de mars, le dossier de gestion des ports de pêche a été officiellement ouvert et le ministère a élaboré une proposition qu’il a soumise au Gouvernement pour examen » a précisé le ministre qui répondait aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une plénière consacrée à la présentation du projet de loi complétant la loi de 2001 sur la pêche et l’aquaculture. « Toutes les solutions nécessaires ont été présentées pour instaurer une politique intégrée du secteur de la pêche », a-t-il précisé, mettant en avant l’impératif que la gestion les ports de pêche relève du secteur de la pêche.
Cela permettra de résoudre le problème d’engorgement des ports de pêche qui souffrent du problème d’attribution aléatoire des espaces d’accostage, les bateaux de plaisance s’étant emparés de la majorité des postes, a-t-il dit. « 39% seulement des bateaux de pêche accostent aux ports de pêche », a-t-il déploré.
En ce qui concerne la hausse des prix des produits halieutiques, le ministre a souligné qu’elle était due à la stabilité du volume de production, face à laquelle est enregistrée une augmentation significative de la croissance démographique.
A titre d’exemple, il a fait savoir que le prix moyen de la sardine, tous types confondus, est estimée cette année hors saison de pêche à près de 800 DA, contre 380 DA pendant la saison de pêche de 2021.
Et de préciser que le volume de la production aquicole ne dépassait pas 4% de la production nationale totale, contrairement à d’autres pays dans le monde qui tablent davantage sur l’aquaculture.
Pour une baisse des prix des poissons, le ministre a préconisé l’augmentation de la production en se focalisant sur l’investissement dans le domaine de l’aquaculture et la régulation du marché.