Rien ou presque ne s’oppose actuellement à l’ascension fulgurante entamée par les cours de pétrole, depuis le début de l’année, d’autant plus que les derniers épisodes climatiques survenus aux Etats-Unis semblent jouer en leur faveur.
Ce mardi, le baril de Brent de la mer du Nord affiche 65,38 dollars à Londres (9HGMT), tandis que le West Texas (WTI) caracole à Chicago, à 62,66 dollars, à l’heure de référence.
A son plus haut niveau jamais atteint depuis le 9 janvier 2020, le baril de Brent pour livraison en avril a fini à 65,24 dollars à Londres, prenant 2,33 dollars ou 3,70%, à son plus haut niveau depuis le 9 janvier 2020.
Les prix ont, en effet, continué d’être soutenus par les répercussions sur la production américaine d’une vague de froid arctique qui a frappé la semaine dernière l’Etat du Texas, poumon énergétique américain.
Selon Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank (Prixdubaril.com), cet épisode climatique extrême « a entraîné l’arrêt de 40% de la production pétrolière du pays ».
Des prévision revues à la hausse !
Dans le même temps, une note, publiée par Goldman Sachs dimanche, a attiré l’attention des investisseurs, les rendant optimistes sur les cours de l’or noir.
Les analystes de la banque prévoient que les prix du Brent atteignent 70 dollars et 75 dollars plus vite que prévu, car ils s’attendent à ce que l’OPEP mette du temps à accélérer la production face à la hausse de la demande mondiale.