Le président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), Abdelhakim Berrah, considère que les PME doivent passer par une phase préparatoire qui dure, en moyenne, de quatre à six mois, avant leur admission en bourse, en fonction de l’organisation et la taille de la société, et de sa capacité à synthétiser et restituer, sur un document appelé «prospectus».
Le prospectus est un document d’information remis à un investisseur. Il concerne soit une opération initiée par une société cotée (introduction en bourse, augmentation de capital.), soit la commercialisation d’un OPCVM.
Dans un entretien accordé au média Arab News, le président de la Cosob est revenu sur l’introduction en bourse de six entreprises du secteur privé qui se préparent pour une introduction imminente à la Bourse d’Alger, en vue de lever des fonds pour financer leurs projets d’investissements.
Selon Abdelhakim Berrah, plusieurs phases se situent en amont d’une introduction en bourse, à commencer par le rôle de conseil et d’accompagnement que doit jouer l’intermédiaire en opérations de Bourse. « Il se décline en plusieurs phases : accord de l’assemblée générale des actionnaires sur le projet d’introduction en Bourse, choix de l’intermédiaire en opérations de Bourse, évaluation et détermination du prix de l’action, rédaction de la note d’information, dépôt officiel à la Cosob, examen et délivrance du visa et enfin mise sur le marché primaire, centralisation des souscriptions et admission à la Bourse », explique M. Berrah.
Par ailleurs, le président de la Cosob rappelle que le financement par la Bourse est un financement à long terme. « L’un des premiers objectifs de l’introduction d’une PME en Bourse est l’accès à de nouvelles sources de financement, quelles que soient les raisons qui peuvent pousser les propriétaires à le faire. », a-t-il fait remarquer.
Startups
Interrogé sur le volet du développement des startups en Algérie et sa relation avec la bourse d’Alger, le responsable a révélé que la Cosob était en passe de mettre en place un compartiment dédié aux start-up au sein de la Bourse d’Alger.
Il précise que cette action prioritaire s’inscrit dans le cadre de la politique économique engagée par les pouvoirs publics visant à développer les activités de ces jeunes entreprises. « Leur intégration dans le tissu économique est facilitée par la résolution de la problématique de financement », a-t-il soutenu.