Les point de vue divergent sur le projet de loi sur les investissements, adopté jeudi dernier par le Conseil des ministres. Des experts qui pensent qu’un code conçu par l’administration n’encouragera pas les investissements et ne libèrera pas l’acte d’investir en Algérie.
De l’autre coté, ceux qui ont participé à sa conception et des investisseurs affichent leur optimisme et considèrent que le nouveau document apporte des nouveautés.
En effe, le P-DG de Alliance Assurance et 1er vice-président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance, Hassan Khelifati, invité lundi dans l’émission « Invité du Direct » de Rado M, a estimé que le projet de loi sur les investissements est « une bonne avancée, par rapport aux deux versions précédentes parce que ce document a clarifié beaucoup de choses, même si cela ne satisfait pas tout le monde ».
Une de ces avancées c’est le fait de clarifier les missions du Conseil national de l’investissement (CNI). Il n’a plus le rôle de délibérateur, qui est désormais une mission de l’Agence national de investissement à travers des guichets uniques.
Hassan Khelifati a rappelé que le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) a participé activement à travers 38 proposition, dont plusieurs ont été retenues dans la nouvelle mouture » validé par Abdelmadjid Tebboune.
Pour le P-DG d’Alliance Assurance a indiqué que les textes d’application, la loi sur le foncier industriel et loi sur la monnaie et le crédit, doivent suivre et compléter le projet de loi sur les investissements.
L’autre point positif du code des investissements soulevé par Hassan Khelifati est « la pénalisation de l’acte de gestion ». « Aujourd’hui, on a l’impression que l’administration est devenue au dessus de la loi ou au même niveau que l’opérateur ».