Les femmes sont désormais massivement représentées dans l’éducation nationale.
C’est ce que fait ressortir la publication réalisée par l’office national des statistiques (ONS) sur la base de données marquant l’évolution des statistiques de l’éducation nationale de 2018- 2019 à 2019- 2020, fournies par le ministère de l’Education nationale.
Le document rassemble les principaux paramètres de scolarisation, les effectifs élèves, l’encadrement pédagogique ainsi que le nombre d’établissement scolaires. En effet, l’effectif enseignant féminin dans le monde de l’éducation, tous cycles confondus, est de 355.591 sur un total de 473.166.
L’Algérie connaît donc un taux de féminisation grandissant de ses enseignants d’année en année. A titre de comparaison, l’effectif enseignant féminin dans le secteur de l’éducation nationale, tous cycles confondus, était estimé à 190 003 enseignantes, soit 43,64% du corps enseignant qui comptait 435 288 enseignants, en 2011-2012. Dans l’enseignement primaire, elles sont, aujourd’hui, 153.632 enseignantes sur un total de 187.921.
Par ailleurs, la présence de la femme algérienne est également confortée par les indicateurs de l’ONS, dans les cycles moyen et secondaire. Dans ces deux palier la présence de la gente féminine se traduit par les chiffres comme suit : Elles sont 118.154 enseignantes sur un total de 162.733 enseignants dans les collèges et 69 021 enseignantes sur un effectif total de 104 585 dans le secondaire.
La femme algérienne privilégie le secteur de l’éducation en raison des horaires appliqués et qui « lui permettent d’être présente en classe et à la maison en même temps ». Soutient-on.
« Les vacances scolaires » lui permettent en outre de passer les trois mois de vacances d’été auprès de sa famille, ce qui constitue un autre facteur encourageant dans le choix de la femme pour ce secteur, ajoute-t-on par ailleurs.