En visite à Alger, le secrétaire d’Etat américain a émis aujourd’hui l’espoir que les présidentielles du 17 avril 2014 soient « transparentes et conformes aux normes internationales ». De son côté, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra a indiqué que le marché algérien était « préparé à lever tous les obstacles restants pour devenir plus attractif pour l’investissement étranger ».
Lors de l’ouverture de la deuxième session du dialogue stratégique algéro-américain aujourd’hui à Alger, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a déclaré que les Etats-Unis avaient hâte de voir se dérouler en Algérie, le 17 avril prochain, « des élections transparentes et conformes aux normes internationales. », assurant qu’ils « travailleront avec le président que les Algériens auront choisi pour l’avenir que ces derniers, comme leurs voisins, méritent ». Un avenir, a-t-il encore précisé, « où les citoyens peuvent jouir du libre exercice de leurs droits civils, politiques et humains et où les entreprises mondiales et les firmes commerciales soient confiantes en la possibilité d’investir sur le long terme ».
Cette déclaration est publiée en anglais sur le site Internet Département d’Etat américain. Elle est différente de celle que lui a attribuée l’agence Algérie Presse Service selon laquelle, il s’est « réjoui » de voir le processus de l’élection présidentielle du 17 avril 2014 se dérouler dans la « transparence ».
Lors de l’ouverture de cette deuxième session du dialogue algéro-américain, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a déclaré selon l’APS, que les relations entre les deux pays se dirigeaient « vers une alliance bâtie sur les solides piliers de la confidence, la confiance, le respect mutuel, les valeurs et les intérêts partagés ». Il a aussi précisé que le marché algérien était « ouvert et préparé à lever tous les obstacles restants pour devenir plus attractif pour l’investissement étranger ».
Peu d’informations ont filtré sur le contenu exact des discussions de John Kerry avec les dirigeants algériens. La veille de sa visite, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif, avait déclaré à la radio publique que ces discussions ne porteraient pas exclusivement sur la coopération sécuritaire bilatérale même si elle y « occupera une bonne place ». Il avait également indiqué qu’elles porteraient sur le dossier du Sahara occidental mettant l’accent sur l’ « engagement personnel » de M. Kerry en faveur de la solution préconisée par l’ONU.