Dans un contexte de rentrée sociale difficile, les prix à la consommation sur plusieurs familles de produits, notamment les fruits et légumes et autres nécessités d’ordres agroalimentaire, connaissent une hausse vertigineuse. Au banc des accusés des responsables figure un suspect : le marché parallèle.
C’est le cas pour le Secrétaire général (SG) de l’Union général des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hazab Benchahra a imputé la raison principale derrière la hausse des prix de certains produits de consommation au commerce parallèle qui constitue « une issue sûre pour les spéculateurs », a indiqué lundi l’Union dans un communiqué.
Lors d’une réunion, tenue au siège de l’UGAA, regroupant M. Benchahra et le SG de l’Union général des partisans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, ont été examinés et débattus la situation et les derniers développements des départements marchand et agriculteur ou encore du secteur économique en général.
M. Benchahra a expliqué que la hausse des prix constatée récemment était « due au commerce parallèle qui représente une issue sûre pour les spéculateurs t monopoleurs afin de vendre leurs marchandises et imposer leur loi ».
Au volet « solutions », l’on laisse place à langue de bois du côté de la UGCAA. Car selon la même source, Il a été convenu de « mettre en place dans le futur une stratégie et un plan d’action commun pour assurer la coordination, la coopération et la concertation entre les paysans et les commerçants afin de maintenir la stabilité des prix des produits dits de large consommation », avec la nécessaire « implication des partenaires et des professionnels, en coordination avec le gouvernement, pour pouvoir contrecarrer toute forme de spéculation ».
Pour ce faire, ajoute le communiqué, il est nécessaire d’organiser « les marchés et de mettre en place des mécanismes à même d’éliminer le commerce chaotique et d’orienter ses acteurs vers un commerce légitime, en ouvrant des perspectives d’investissement dans les grands marchés commerciaux et en travaillant dans des coopératives conjointes entre agriculteurs et commerçants afin d’encadrer le marché parallèle ».