Les cours du pétrole enregistrent un net repli en ce début de semaine sous l’impulsion de la hausse des contaminations au Covid-19 dans les deux premiers pays consommateurs de brut, les Etats-Unis et la Chine.
Le baril de Brent de mer du Nord pour livraison en octobre a cédé 1,40 dollar ou 1,98% à 69.30 dollars (20h16GMT) à Londres, par rapport à la clôture de vendredi. De son côté, le West Texas Intermediate (WTI) approche doucement mais surement de la barre des 65 dollars, en ayant perdu 2,11% de sa valeur initiale et affiche un prix de 66.84 dollars, à l’heure de référence.
« Les prix du brut baissent alors qu’un ralentissement en Asie perturbe les perspectives de la demande », a déclaré Edward Moya, analyste de marché principal chez OANDA, notant « un thème plus fort du dollar commence (également) à émerger compte tenu de l’histoire de la reprise aux États-Unis et cela pourrait être un frein à court terme pour les prix du brut. »
Les banques de Wall Street Goldman Sachs (GS.N), JPMorgan (JPM.N) et Morgan Stanley (MS.N) ont toutes abaissé leurs prévisions de croissance en Chine lundi, après un ralentissement inattendu de la croissance des exportations et des craintes que la résurgence du coronavirus ne freine l’activité économique.
D’autre part, le coronavirus gagne à nouveau du terrain depuis début juillet chez le premier consommateur de brut au monde et le nombre de nouveaux cas quotidiens a dépassé la barre des 100.000, du jamais vu depuis février, selon les données des Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC).
Dans le même temps, la Chine, deuxième consommateur mais premier importateur mondial de pétrole brut, « est aux prises avec son pire épisode de Covid-19 depuis les premiers jours de la pandémie », relève Stephen Brennock, de PVM.