La facture d’importation du groupe énergie et lubrifiants (carburants) a chuté de 72,31% durant le 1e trimestre 2019, par rapport à la même période de l’année dernière.
En effet, selon les chiffres de la direction générale des douanes, la facture d’importation des carburants s’est établis à 133,31 millions de dollars durant cette période, contre 481,36 millions de dollars pour la même période de l’année passée.
Les importations des carburants continuent ainsi leur chute durant deux années consécutives. Au premier trimestre 2018, la facture d’importation du carburant a enregistré une baisse de 73%, par rapport à la même période de 2017.
En 2018, la compagnie nationale des hydrocarbures a importé du carburant seulement au cours du mois de janvier durant le premier trimestre de cette année. Sonatrach avait procédé en cette période au traitement de 400 mille tonnes, selon les affirmations du directeur exécutif finances auprès de Sonatrach, Mohamed Karoubi.
Mais la réduction des importations de carburants a toujours fait partie de la politique du groupe Sonatrach, à travers le développement de l’industrie du raffinage.
La compagnie pétrolière nationale a prévu dans sa stratégie, la réhabilitation des vieilles raffineries et la réalisation d’autres nouvelles, afin de rehausser les capacités de production et de traitement des produits dérivés pour répondre aux besoins nationaux.
La mise en production de la raffinerie de Sidi R’cine à Alger, en mois de février dernier, est aussi appelée a contribuer au renforcement des capacités de raffinage de Sonatrach. Elle permettra de diminuer fortement la facture d’importation de carburant et augmentera la capacité de production annuelle de 3,6 millions de tonnes à 5,4 millions.
Selon des responsables de Sonatrach, grâce à la raffinerie d’Alger, le déficit en essence, estimé à 1,4 million de tonnes, sera complètement résorbé à partir du deuxième semestre 2019.