A partir d’avril 2014, les puces des nouveaux abonnées ne seront pas activées avant qu’ils aient fourni un dossier d’identification complet, pièce d’identité à l’appui. Les anciens abonnés devront eux être identifiés par les opérateurs dans un délai d’un an à compter de la même date.
A partir du 1er avril 2014, les trois opérateurs de téléphonie marocains (Maroc Telecom, Media Telecom et Wana Corporate) devront appliquer les nouvelles règles d’identification de leurs abonnés mobiles, qu’ils soient détenteurs d’une carte 2G ou d’une carte 3G. C’est ce qu’a annoncé un communiqué de l’Autorité nationale de régulation des télécommunications (ANRT), rendu public le 11 février 2014.
Pour l’ANRT « cette démarche, outre son caractère réglementaire, a pour objectif de formaliser les relations contractuelles entre les abonnés mobiles et leurs opérateurs respectifs, en garantissant leurs droits et leurs obligations ». Elle s’inscrit, ajoute-t-elle, « dans le cadre du respect de la loi relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel ».
En 2011 déjà, les opérateurs marocains ont été appelés par l’ANRT à lancer ce processus d’identification de leurs clients mais celle-ci n’a toujours pas été effectuée. A partir du 1er avril prochain, « la vente des cartes mobiles prépayées pré-activées par les opérateurs ne sera plus autorisée » tandis que « l’activation des cartes mobiles prépayées par les opérateurs ne sera effectuée que lorsque ces derniers disposeront du dossier physique complet à savoir le nom, prénom, numéro CNI (carte nationale d’identité) ou de toute autre pièce d’identité officielle et le Contrat ou le formulaire de souscription dûment signé ».
Concernant les abonnés actifs avant le 1er avril 2014, a précisé l’ANRT, les opérateurs devront les identifier complètent dans un délai d’un an en même temps que mettre à jour leurs bases de données.
Selon les statistiques publiées par l’ANRT, le nombre d’abonnés aux différents réseaux marocains de téléphonie mobile se situait à 42,4 millions à la fin de l’année écoulée, ce qui donne un taux de pénétration de 130% (contre 120% en 2012). La baisse des coûts de communication a joué un rôle important dans cette progression considérable. Mesuré par le revenu moyen par minute (ARPM), le prix moyen des communications mobiles a baissé, en effet, de 23% entre 2012 et 2013, passant de 0,53 dirham (0.06387 dollars) hors taxe à 0,41 dirham (0.04941 dollars).