Les prix du baril continuent de baisser sur les marchés internationaux. Vers 11h20, le Brent valait 74,22 dollars à Londres, en recul de 0,62% par rapport à la veille. A New York, le WTI perdait 0,91%, à 72,25 dollars.
La hausse des prix du pétrole est heurtée par la menace du variant Delta. La pression exercée sur le marché de l’or noir par le rebond des contaminations et la propagation du variant indien du Coronavirus entretient le doute sur la reprise de l’économie mondiale.
Les investisseurs dans le domaine pétrolier attendent le sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés via l’accord Opep+ jeudi pour voir mieux et restent prudent vu les doutes introduits par le rebond de pandémie dans plusieurs pays.
Vers 09h20 GMT (11h20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 74,22 dollars à Londres, en recul de 0,62% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI pour le même mois perdait 0,91%, à 72,25 dollars. Les cours avaient pourtant commencé la semaine sur les chapeaux de roues: le Brent et le WTI ont touché lundi en cours de séance asiatique 76,60 dollars et 74,45 dollars, une première depuis le mois d’octobre 2018, avant de refluer.
Ce sont les «nouvelles décourageantes» sur le front du Covid-19 qui pénalisent les cours du brut, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote.
A travers le monde, le très contagieux variant Delta se propage, forçant 10 millions de personnes à se confiner en Australie et provoquant un nombre record de décès en Russie.
Des «nouvelles restrictions de mobilité mises en place dans le monde entier» laissent imaginer «un ralentissement de la croissance de la demande de carburant», abonde Avtar Sandu, de Phillip Futures.
C’est dans ce contexte que se réunit jeudi le cartel des pays producteurs de pétrole emmené par l’Arabie saoudite et la Russie pour statuer sur ses niveaux de production à compter du mois d’août.
Les investisseurs tablent pour l’instant sur une légère augmentation de 500’000 barils par jour.
«Une hausse plus faible serait probablement favorable aux prix du brut tandis qu’une augmentation de la production de plus de 750.000 barils par jour pourrait être négative à court terme pour ceux-ci», estime Matt Weller, de Forex.com.
Les membres de l’Opep+ disposent d’une importante marge de manœuvre pour accroître l’offre puisqu’ils laisseront encore sous terre quelque 5,8 millions de barils chaque jour au mois de juillet.