Pour Ericsson, les questions de l’environnement et des changements climatiques, et plus généralement celle du développement durable, doivent être au cœur des technologies de l’information et de la communication.
Ericsson, le fournisseur suédois des solutions IT, a publié un rapport sur le développement durable et la responsabilité d’entreprise qui lui permet de mettre en évidence ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’environnement et des changements climatiques et de l’accès aux communications pour tous. Le rapport indique que la firme Suédoise a placé l’énergie en haut de la liste de ses 17 objectifs de développement durable, et ce en fournissant aux opérateurs des télécommunications, les systèmes Ericsson Radio System (ERS), l’une des plateformes les plus performantes en matière d’énergie sur le marché du mobile.
La plateforme ERS englobe une variété de nouvelles technologies qui permettent de tendre vers un matériel radio plus efficace en matière de gestion du trafic de plus en plus croissant, consommant moins d’énergie. Selon des études menées par l’équipementier Suédois, l’introduction des nouvelles technologies dans les réseaux radio de la téléphonie mobile permettrait d’obtenir jusqu’à 15 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, soit plus que l’empreinte carbone actuelle de l’Union européenne et des Etats-Unis réunis.
Selon le rapport, les changements technologiques apportés aux solutions de couverture radio notamment celles déployées dans les zones rurales ont permis à Ericsson de compenser, en 2015, deux fois la quantité de CO2 issue de sa propre empreinte carbone. Ses nouvelles infrastructures réseaux lui ont aussi permis de dépasser son objectif de réduire de les émissions de CO2e par salarié et ce, avec deux ans d’avance sur la date prévue. « Les objectifs de développement durable des Nations Unies établissent une orientation claire vers un monde plus durable et les TIC constituent un puissant levier de réalisation de ces objectifs. Nous avons l’intention de poursuivre sur la lancée de 2015 afin que tous puissent bénéficier des opportunités offertes par la société en réseau », affirme le PDG d’Ericsson, Hans Vestberg, cité dans le document. « Nous sommes restés centrés sur notre technologie de pointe qui connecte les non-connectés, même dans les zones difficiles et reculées. Nos nouvelles solutions et leurs modèles économiques offrent une alternative intéressante pour améliorer l’accessibilité des communications mobiles et réduire ainsi la fracture numérique» a-t-il ajouté.
« Technology for Good »
Ericsson a également créé un groupe de travail centré sur la conduite intègre et transparente des activités professionnelles. Le rapport établit que 99 % du personnel d’Ericsson a pris connaissance du Code d’éthique de l’entreprise. En 2015, la société suédoise a instauré un dispositif efficace pour détecter toutes les violations de ce code notamment celles concernant l’aspect de la corruption. Par ailleurs, le rapport indique aussi qu’Ericsson s’est engagé dans plusieurs initiatives visant à promouvoir les liens des nouvelles technologies avec les droits de l’Homme. Il a, pour la deuxième année consécutive, produit un rapport appliquant les « Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme » définis par les Nations Unies dans leur cadre de référence et continue d’être la seule entreprise du secteur des TIC à le faire.
En 2020, plus de 90% de la population mondiale sera couverte par les réseaux du haut débit mobile. C’est dans cette perspective que Ericsson a lancé son initiative, baptisée « Technology for Good », qui viendra consolider l’apport de la firme suédoise dans le processus de la généralisation de l’usage du numérique dans l’ensemble des industries fonctionnelles dans le monde. Le rapport révèle qu’à la fin de l’année dernière, plus de 20 millions de personnes dans le monde avaient bénéficié directement des initiatives « Technology for Good » d’Ericsson.
Dans ce rapport, Ericsson a également mis l’accent sur l’apport de la mobilité aux systèmes éducatifs existants dans le monde. Son projet, intitulé « Connect To Learn » constitue une initiative globale menée en partenariat avec l’Institut de la Terre de l’Université de Columbia et l’organisation Millennium Promise. Lancé en 2010, ce projet est aujourd’hui déployé dans 22 pays, profitant à plus de 76.000 étudiants et engageant 16 opérateurs mobiles. En 2015, il a été élargi au Myanmar, à l’Inde, à la Tunisie et au Sri Lanka. Concernant le programme de bénévolat Ericsson Response qui a fêté ses 15 ans au cours de l’année, il a permis de soutenir jusqu’à aujourd’hui 40 opérations humanitaires dans 30 pays et a été déployé, en 2015 en Iraq, au Népal, en Sierra Leone, au Sud Soudan et au Vanuatu. « L’intégration du développement durable et de la responsabilité d’entreprise dans nos activités nous permet de disposer d’une base solide pour progresser et créer des impacts positifs. Nous allons continuer à travailler dans le cadre de partenariats public/privé et à défendre notre approche Technology for Good pour conduire des changements positifs » a affirmé Elaine Weidman-Grunewald, vice-présidente Développement durable et responsabilité d’entreprise chez Ericsson.