Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Urbanisme a décidé ce lundi d’engager des procédures de suspension à l’encontre de 230 agents de la protection civile, ayant participé à la marche de protestation, qui eu lieu dimanche 2 mai à Alger.
Selon le communiqué du ministère de l’intérieur, cette procédure de suspension n’est une « une première étape » engagée en guise de mesure conservatoire avant l’ouverture d' »une procédure judiciaire », et ce « conformément aux dispositions de l’article 173 de la Loi fondamentale générale sur la fonction publique », précise le communiqué
Des centaines d’éléments de la protection civile ont battu le pavé lors d’une manifestation dimanche à Alger, de la place Premier Mai jusqu’à au siège de la direction générale sis à Hydra, où ils ont tenu un rassemblement. Le mouvement des « pompiers » a été violemment réprimé par les forces de l’ordre, qui ont usé de gaz lacrymogène vis-à-vis de leurs « collègues ». Cet énième réponse répressive de la part de la police a été largement décriée sur les réseaux sociaux.
Dimanche, le ministère de l’Intérieur avait considéré le mouvement de protestation comme « non fondé » et « alimenté et soutenu par des parties rancunières à l’Algérie et aux agendas douteux ». La tutelle a précisé, par ailleurs, que ce mouvement a coïncidé avec le début de l’examen des revendications socioprofessionnelles de la protection civile et leur prise en charge ».