Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, a affirmé que l’opération de l’introduction du GPLc (gaz de pétrole liquéfié carburant) lancée depuis 1983, souffre de blocages juridiques et des lourdeurs administratives qui entravent l’utilisation de ce carburant propre.
A ce propos, le ministre qui s’est exprimé ce lundi lors d’un point de presse en marge d’une réunion sur les carburants propres, a soulevé, entre autres, le problème du stationnement pour les véhicules qui roulent au GPLc à qui on interdit l’accès aux parcs de stationnement en sous-sol suite à une consigne de sécurité imposée depuis les années 1990.
« Il faut une réglementation pour annuler cette mesure », a-t-il souligné en assurant par ailleurs que le problème de sécurité ne se pose plus actuellement avec l’évolution technologique.
Attar a signalé l’urgence d’accélérer l’usage du GPLc pour les voitures à travers des mesures administratives et juridiques incitatives, en levant les contraintes entravant ce processus.
Pour le ministre, « il est impératif d’améliorer et d’accroître, dans l’immédiat, l’usage du GPLc en rénovant aussi bien les conditions d’accès à ce carburant, que les motivations susceptibles d‘encourager le recours à ce carburant, à travers une nouvelle réglementation ».
Il a également évoqué, par l’occasion, le fonds de soutien pour l’encouragement des usagers du GPLc, qu’il faudrait relancer, affirmant que l’Etat supporte 50% du coût de la conversion des véhicules en GPLc.
Rappelons que cette réunion, qui a regroupé des responsables de Sonatrach, de Sonelgaz et de Naftal, annoncé dernièrement par le ministre de la Transition énergétique, Chems-Eddine Chitour, est organisée pour débattre des actions à mettre en ouvre afin de promouvoir les carburants propres tels le GPLc et le gaz naturel carburant (GNC).