Selon une note d’analyse publiée par le cabinet Agritel, les cours de céréales repartaient à la hausse, lundi, dans un contexte de demande sur la scène internationale qui ne peut être satisfaite par la Russie avec la mise en application de taxes à l’export à hauteur de 25 €/t en blé à compter du 15 février puis 50 €/t à compter de mars prochain.
C’est le moment choisi par l’Algérie pour revenir aux achats de blé, malgré l’envolée des cours pour chargements février. L’appel d’offres se termine aujourd’hui et les opérateurs scruteront de près le volume retenu. Les chargements sont prévus du 14 au 28 février.
Le dernier appel d’offres émis par l’OAIC avait porté sur un volume relativement faible de seulement 300 000 t.
Par ailleurs, explique la même source, l’origine France reste compétitive sur la scène internationale, mais l’activité export ne peut s’emballer au regard de la piètre production en 2020 et des stocks de report qui vont s’afficher sur des niveaux relativement faibles avant l’arrivée de la nouvelle récolte.
La demande chinoise est également un élément clé dans la construction des cours mondiaux avec sur l’année civile 2020 des importations de 11.3 millions de tonnes de maïs et de blé à hauteur de 8.38 millions de tonnes. Ces volumes sont inhabituels et s’inscrivent dans la reconstitution de stocks couplée à celle du cheptel porcin.
Les cours du canola cédaient un peu de terrain hier tout comme le palme ce matin sur Kuala Lumpur.