En mars 2015, l’Office national des hydrocarbures du Maroc a annoncé l’arrêt de deux forages d’hydrocarbures faute d’accumulations commercialisables.
Selon L’Usine Nouvelle, en 2014 les investissements dans le domaine de la recherche d’hydrocarbures, gaz et pétrole, ont atteint environ 620 millions d’euros. Près de 85% de ces investissements ont été réalisés par des compagnies privées, selon ce site spécialisé dans l’information industrielle qui reprend les données de l’Office national des hydrocarbures du Maroc (Onhym).
Entre 2013 et 2014, l’investissement a ainsi presque triplé. « Ces montants importants s’expliquent essentiellement par la location des équipements d’exploration et, surtout, de forage souvent extrêmement couteux », explique L’Usine Nouvelle. Une plate-forme de dernière génération en ultra-profond, capable de forer jusqu’à 40.000 pieds (12.192 mètres), dont 12.000 pieds d’eau (3.657 m) peut coûter, en effet, jusqu’à 595.000 dollars par jour.
Bien qu’il soit quasiment dépourvu d’hydrocarbures, le Maroc ne cesse de multiplier les recherches en associant des compagnies étrangères. Les résultats sont cependant, décevants. Conséquence : des forages sont carrément arrêtés faute d’accumulations suffisantes.
Ainsi, en mars 2015, l’Onhym et son partenaire, la société Circle Oil, ont annoncé la fin des opérations de forage du puits d’exploration KAB-1bis au sud-ouest de Mechra Belksiric. Ce puits, qui a démarré le 4 février 2015, a été arrêté à la profondeur totale de 1.410 m. L’objectif principal n’avait pas été atteint et il a donc été décidé de le boucher et de l’abandonner.
Circle Oil a réalisé durant l’année 2014 trois puits d’exploration sur le permis Sebou, situé dans le bassin de Gharb .Tous les trois ont mis en évidence des accumulations de gaz de taille modeste. En mars 2015 également, l’Onhym et ses partenaires, Kosmos Energy Offshore Morocco HC et Capricorn Exploration and Development ont annoncé les résultats du forage du puits d’exploration CB-1 sur les permis de recherche Cap Boujdour offshore sis à 170 Km au large de la ville de Boujdour : des indices de gaz et de condensat ont été détectés mais jugé non commercial, le puits devait être fermé et abandonné.