La décision prise par le tribunal de commerce de Casablanca signifie que les actifs de la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage, l’unique raffinerie marocaine, seront mis en vente au profit de ses créanciers et de l’Etat.
Décidée en première instance le 21 mars 2016, la liquidation judicaire de la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir), l’unique raffinerie marocaine, a été confirmé en appel hier par le Tribunal de commerce Casablanca. C’est ce que rapportent aujourd’hui des médias marocains qui expliquent que cette décision signifie que les actifs de cette société seront mis en vente au profit de ses créanciers et de l’Etat.
Le tribunal de commerce de Casablanca n’a ainsi pas tenu compte de la promesse du magnat saoudien Mohamed Al Amoudi, propriétaire du groupe Corral Pétroleur Holdings qui détient la Samir, d’y injecter l’équivalent de 670 millions de dollars.
La Samir, qui assurait le tiers des besoins marocains en carburant, existe depuis 1990 et est passée en 1997 sous le contrôle du groupe saoudien. Elle a des dettes envers l’administration fiscale et les Douanes marocaines s’élevant à quelque 1,2 milliard d’euros tandis que l’ensemble de ses dettes bancaires et obligataires s’élèvent, elles, à 1,84 milliard d’euros. A cause de ces grosses difficultés, elle avait suspend ses activités en août 2015.
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