Au grand dam des participants, le salon professionnel international des hydrocarbures et de l’énergie dédié au marché nord-africain, NAPEC 2021, a enregistré l’absence de deux acteurs majeurs : les ministères de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, ainsi que celui de l’Environnement.
En effet, les participants aux travaux de la dixième édition du NAPEC ont été surpris de constater que ces deux tutelles ne participent pas à cet événement d’envergure, qui touche de près à leurs secteurs respectifs, compte tenu des enjeux nouveaux auquel le secteur des hydrocarbures est confrontés.
Et pour cause, l’expression « transition énergétique » est sur toutes les lèvres au NAPEC 2021. La plupart des conférences-débat et panels de discussion organisés dans le cadre du salon, aborde en effet des problématiques liées à ce nouveau mode développement du secteur de l’Energie.
Par ailleurs, beaucoup de questions autour de la stratégie gouvernementale algérienne en matière de transition énergétique sont posées par les participants, notamment étrangers, sans que des réponses précises ou des projections chiffrées ne leur soient fournies par les départements en charge du secteur. Il faudra donc « repasser », pour les interrogations sur l’avenir des énergies propres, la réduction des émissions de carbone ou encore l’efficience en économie d’énergie.
Néanmoins, la richesse des débats et la diversité des idées et des intervenants, ont permis de pallier à l’absence des deux ministères. A noter que les ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables et celui de l’Environnement, représentés respectivement par les ministres Ben Attou Ziane et Samia Moualfi, sont présents à la COP26, qui se déroule actuellement à Glsagow, en Ecosse, au sein de la délégation interministérielle algérienne, qui comprend entre autres, le ministère de l’Energie.