Pas moins de 79 opérations de numérisation au niveau des départements ministériels ont été complètement achevées, sur un total de 83 inscrites et validées par 23 ministère durant l’année 2020, a indiqué, mardi, le ministère de la Numérisation et des Statistiques dans son bilan pour l’année 2020.
Plusieurs actions collaboratives au sein du gouvernement ont été réalisées durant l’année. Il s’agit notamment des applicationq de partage de documents au niveau de 20 départements ministériels ou encore la sensibilisation sur l’utilisation des solutions de GED (gestion électronique des documents), ou encore une application de gestion du courrier, souligne le bilan.
Malgré les retards enregistrés dans ce domaine et qui tendent à se généraliser sur toutes les administrations publiques, le ministère de la Numérisation et des Statistiques, et depuis son installation, œuvre à généraliser la numérisation de l’administration et à la promotion d’un écosystème du numérique, avec la création d’un espace d’échange et de concertation avec les acteurs nationaux du secteur, explique le même document.
Il convient de rappeler, à cet égard, que plusieurs administrations et organismes publiques restent inaccessibles sur le web, y compris le département en question, qui ne dispose toujours pas de site, mis à part ses deux pages sur Facebook et Twitter.
Sur le volet statistique, le bilan 2020 du ministère fait état de trois actions, dans le cadre du renforcement du Système Statistique National (SSN). Il s’agit notamment de la relance du Conseil National de la Statistique (CNS), avec un projet de décret transmis au Secrétariat général du Gouvernement pour engagement du processus de promulgation.
L’Office National des Statistiques (ONS), sera rattaché au ministère de la numérisation et des statistiques comme stipule le décret signé le 8 décembre dernier et publié au JO.
Enfin, la troisième action consiste à la mise en place des cellules statistiques au niveau des wilayas et des communes qui ont reçu un premier canevas statistique la fin décembre afin de produire une première batterie d’indicateurs socio-économiques.