Le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s’ouvre ce mardi 22 août, en Afrique du Sud, en présence des chefs d’États des cinq pays, hormis Vladimir Poutine, qui assistera au sommet en vidéoconférence. Au programme de ce 15ème sommet, les leaders des pays émergents discuteront l’expansion de leur bloc à de nouveaux membres, ainsi que les moyens d’étendre son influence politique et économique mondiale.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa accueille les dirigeants du Brésil, de Russie, d’Inde, de Chine jusqu’à jeudi à Johannesburg. C’est cinq pays forment les Brics, un acronyme qui désigne un groupe de pays qui ont en commun leur revendication d’un équilibre politique et économique mondial plus inclusif, en particulier vis-à-vis des Etats-Unis et de l’Union européenne. Ils regroupent 42% de la population du globe et produisent un quart de la richesse mondiale.
Le chef d’Etat brésilien Luiz Inacio Lula da Silva est arrivé dans la capitale économique sud-africaine lundi, de même que le président chinois Xi Jinping. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov sont arrivés ce matin.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine participera en visioconférence. Le 15e sommet des Brics intervient à un moment où les divisions sur la scène internationale ont été accentuées par l’invasion russe de l’Ukraine.
Avant de se rendre en Afrique du Sud, le président brésilien Lula a répété sa volonté d’intégrer de nouveaux pays. Il est plus que jamais convaincu que les Brics ont « un rôle exceptionnel » à jouer sur la scène internationale.
« J’attends beaucoup de ce sommet, parce que nous pouvons déjà décider ensemble quels sont les nouveaux pays qui pourront entrer dans notre groupe. Je pense que c’est extrêmement important de permettre à d’autres nations, qui répondent aux exigences, de nous rejoindre », a-t-il déclaré devant la presse.
La même volonté a été exprimée, hier lundi, par le président sud africain, Cyril Ramaphosa, dans un entretien accordé à la presse. Il faut rappeler que 23 pays ont exprimé officiellement leur volonté d’intégrer le groupe et au total 40 pays ont affiché leur souhait d’intégrer le bloc dans le futur.