L’équipementier et fournisseur suédois de solutions IT, Ericsson, veut créer les futurs talents algériens des solutions 4G à l’approche du lancement de cette technologie mobile dans le pays.
Ericsson a signé dimanche dernier un accord de partenariat stratégique avec l’Institut National de la Poste et des Technologies de l’Information et la Communication (INPTIC) d’Alger, pour l’encadrement des étudiants de cet établissement dans des projets de recherche liés au LTE (4G). Les deux partenaires ont convenu de travailler ensemble sur un programme d’encadrement technologique multidimensionnel au profit des futures compétences dans le domaine des TIC.
L’INPTIC est un établissement universitaire rattaché au Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (MPTIC). Elle a pour vocation de former des étudiants et stagiaires en vue d’acquérir un socle commun de connaissances et de bonnes pratiques dans le domaine des TIC. Situé à Alger, aux Eucalyptus, cet institut a réussi à concevoir et mettre en œuvre des formations spécialisées axées sur les infrastructures réseaux, services et applications. L’objectif est pour la société suédoise de créer un laboratoire 4G au sein de l’INPTIC, de recruter des stagiaires et de permettre aux enseignants de cet institut de bénéficier de stages de formation sur les dernières innovations dans le domaine des TIC, à l’approche d’échéances technologiques importantes comme le lancement de la 4G et des solutions de paiement mobile.
« Face aux changements rapides qui s’opèrent dans les TIC en Algérie, Ericsson propose de mettre son savoir-faire au service des futures compétences dans ce domaine afin de leur permettre d’emboiter le pas à la dynamique innovante et aux exigences du marché », a déclaré le Directeur Général d’Ericsson Algérie, Yacine Zerrouki. « Le programme de formation devrait démarrer dès la rentrée prochaine, et sera assuré par des conférenciers de haut niveau avec pour but de faire de l’INPTIC un acteur de premier plan dans le domaine », a-t-il ajouté.
Fondée en 1876, la société Ericsson dont le siège social est basé à Stockholm, en Suède, est présente dans 180 pays avec près de 115 000 employés sa stratégie globale consiste à associer une présence internationale à un leadership dans les technologies et services. A ce jour, 40% du trafic mondial transite par les réseaux d’Ericsson pour desservir plus de 2,5 milliards d’abonnées dans le monde. En 2015, la firme suédoise a réalisé un chiffre d’affaires de 29,4 milliards de dollars.
La transformation numérique
L’ambition de la filiale algérienne de l’équipementier suédois est de poursuivre de façon significative son processus de développement des TIC en Algérie. Après avoir introduit les réseaux de téléphonie fixe et mobile, Ericsson s’apprête à actionner ses laboratoires pour proposer de bonnes perspectives sur les problématiques de l’intégration des technologies du numérique dans la vie quotidienne des usagers, ce qui permettra aux cadres du secteur des TIC de mieux comprendre la complexité des enjeux de la transformation numérique. « La transformation numérique touche de plus en plus les secteurs traditionnels de l’économie comme l’industrie, les finances et la santé. Ces secteurs ont adopté depuis quelques années les outils du numérique pour piloter leur activité. Ce qui a favorisé le développement d’une nouvelle économie qui entrainera un nouvel essor en Algérie » a encore affirmé le DG d’Ericsson Algérie. Il a également indiqué que sa firme avait développé une importante stratégie de partenariat axée sur la fourniture aux enseignants, étudiants et stagiaires de l’INPTIC, du matériel pédagogiques pour bien maitriser le développement des nouvelles technologies.
« Partenaire de l’Algérie depuis quatre décennies, Ericsson apporte un soutien manifeste à la créativité et à la recherche et développement. Nous voulons investir directement dans les potentialités des jeunes algériens. Il s’agit pour nous de favoriser le transfert de savoir-faire via ce type d’accompagnement afin de renforcer la ressource humaine indispensable aux exigences de l’évolution technologique et à laquelle la jeunesse algérienne manifeste une grande aptitude », a-t-il ajouté dans son discours lors de la cérémonie de la signature de l’accord de partenariat avec l’INPTIC.
Pour le directeur de l’INPTIC, Djamel Khefif, « la formation est un puissant moteur de changement et de développement, et constitue un besoin impératif pour les entreprises évoluant dans un environnement concurrentiel. Elle est aussi un élément clé de leur compétitivité, un investissement qui prépare l’avenir ». « Dans notre stratégie visant à répondre au mieux aux besoins des entreprises par des offres de formation de qualité, l’INPTIC privilégie les conventions de partenariats et de coopération diversifiées avec les leaders mondiaux du secteur des TIC dont les opérateurs, équipementiers mais aussi des universitaires, chercheurs et établissements de formation qu’ils soient algériens ou étrangers », a-t-il souligné.