L’économie algérienne a sombré durant de longues années dans la politique du « tout import », l’ayant plongé dans une forme de dépendance des produits importés, précipité la baisse des réserves de change et relégué au banc des absents la production nationale dans de nombreux secteurs.
A ce titre, le ministre du commerce et de la promotion des exportations, Kamel Rezig, a révélé, lundi à Blida que son département a recensé quelques 6000 importateurs fictifs à travers le territoire national, ces dernières années.
S’exprimant à l’ouverture des travaux d’une journée d’information sur « le rôle des médias dans la promotion des exportations hors hydrocarbures », M. Rezig a indiqué que l’opération d’assainissement initiée par le gouvernement a permis de recenser quelque 6000 faux importateurs qui activaient avec des registres de commerce fictifs ou loués.
Ces mesures d’assainissement de ce secteur d’activité, entamées durant les années 2016, 2017 et 2018 ont permis de réduire le nombre des importateurs de 45 000 à 15 000, a ajouté le ministre, qui a souligné que ce chiffre est appelé à baisser à 9000 importateurs prochainement.
Pa railleurs, le ministre est revenu sur le volume actuel des exportations hors-hydrocarbures, en communiquant le chiffre de de 3,4 milliards de dollars, atteint fin septembre dernier, et qui atteindrait, selon lui, les 4 milliards de dollars à la fin de l’année en cours. Toutefois, il convient de rappeler que ces chiffres ne sont pas encore étayés par des bilans et des statistiques officielles de la part des organismes compétents (Douanes, ONS).