L’Arabie saoudite et la Russie ont fait part de leur souhait d’augmenter leurs productions respectives.
Le baril du Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, a enregistré vendredi une baisse de 2,50 dollars par rapport à la clôture de jeudi, en s’affichant à 73,44 dollars. Un net recul tiré par deux facteurs majeurs ; une nouvelle brusque escalade des tensions commerciales entre Washington et Pékin et l’annonce probable d’une augmentation de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses dix partenaires.
En effet, le président américain, Donald Trump a mis vendredi ses menaces contre Pékin à exécution en annonçant qu’il imposait de nouveaux droits de douane de 25% sur 50 milliards de dollars d’importations chinoises.
De son côté le ministère chinois du Commerce, a annoncé qu’il imposerait aux États-Unis des droits de douane « identiques » à ceux qu’ils ont décidé de lui infliger. Cette tension fait craindre une guerre commerciale entre les deux pays et ses potentielles conséquences sur la demande mondiale en pétrole, estiment les analystes.
A ces tensions commerciales entre Washington et Pékin s’ajoute l’annonce probable d’une augmentation de la production de l’OPEP et de ses dix partenaires, dont la Russie. En prévision de la réunion qui se tient les 22 et 23 juin prochain à Vienne, les deux géants pétroliers que sont l’Arabie saoudite et la Russie ont fait part de leur souhait d’augmenter leurs productions respectives.
Mais d’autres pays comme l’Iran et le Venezuela s’opposent déjà à une hausse des quotas. Des discussions sont encore à prévoir d’ici la réunion de Vienne. D’autres rebondissements ne sont donc pas à exclure, ont commenté les analystes.