Les cours du pétrole ont continué leur progression ce vendredi, encouragés par des prévisions optimistes pour la demande de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui vont dans le sens de celles de l’Opep publiées la veille.
Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, valait ce vendredi 72,68 dollars à Londres, soit en hausse de 0,22% par rapport à la clôture de jeudi. A New York, le baril de WTI pour le mois de juillet gagnait 0,18%, à 70,42 dollars.
Le jeudi, les deux cours avaient atteint des niveaux record. 72,93 dollars pour le Brent et 70,65 dollars pour le WTI. Une première depuis respectivement mai 2019 et octobre 2018.
La demande mondiale devrait revenir, en 2022, aux niveaux d’avant la pandémie selon l’AIE
L’Agence internationale de l’énergie (AIE), a publié un rapport vendredi, dans lequel a prévu que la demande mondiale de pétrole, qui s’était effondrée avec la crise sanitaire, devrait continuer de se reprendre » et « d’ici la fin de 2022 » elle « devrait surpasser les niveaux d’avant-Covid ».
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), tablait déjà de son côté, sur une accélération de la reprise de la demande pétrolière au cours de la deuxième partie de cette année, dans la dernière édition de son rapport mensuel.
Les analystes estiment, de leur côté, que le retour des exportations de pétrole iranien semble avoir perdu son effet de choc.
Les prix de l’or noir ont repris ce jeudi, après que Washington a annoncé avoir levé des sanctions contre d’anciens responsables iraniens, en pleine négociation sur le nucléaire avec Téhéran.
Les observateurs estiment que si ces pourparlers aboutissent, la levée d’un certain nombre de sanctions économiques, dont l’embargo sur le pétrole en vigueur depuis 2018, pourrait conduire à une augmentation drastique de la production iranienne, une menace pour l’équilibre entre l’offre et la demande, et pour les cours du brut.