Dans un marché toujours préoccupé par les tensions sur l’offre, les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi et consolidé au-delà de 100 dollars le baril.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé en progression de 1,20%, à 107,93 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) avec échéance en avril, a lui avancé de 1,67%, pour finir à 104,70 dollars.
Cette tendance haussière des cours est tirée par la baisse des exportations russes qui restent inférieures à leur niveau d’avant la guerre en Ukraine. Les opérateurs s’inquiètent également, de l’impact du conflit et des sanctions sur les exportations de pétrole russe.
Selon l’Agence internationale de l’Energie (AIE), la croissance consécutif à la guerre en Ukraine pourrait faire baisser la consommation mondiale de 1,3 million de barils par jour sur les trois derniers trimestres de l’année.
Mais elle a aussi averti que les perturbations affectant les exportations russes menaçaient de déclencher « un choc mondial de l’offre », privant le marché mondial de 3 millions de barils par jour.
Les Emirats arabes unis, seul membre, avec l’Arabie saoudite, à disposer de capacités supplémentaires conséquentes, se sont dits favorables à une augmentation de la production à un rythme supérieur à celui adopté jusqu’ici, soit un relèvement mensuel de 400.000 barils par jour, depuis juillet dernier.
Aux États-Unis, le nombre de puits de pétrole en activité a légèrement diminué (-3) durant la semaine écoulée, à 524, selon le cabinet spécialisé Baker Hughes.
Les pétroliers américains font valoir, dans leur ensemble, qu’un coup de fouet à la production n’est ni possible, par manque de matériel disponible, ni souhaitable, car il pourrait entraîner un retournement des cours.
Avec agences