Depuis mercredi, les cours du pétrole ont décroché, suite aux chiffres de stocks américains et aux négociations en coulisse de l’Opep+. Ce jeudi, les prix du pétrole poursuivaient sur le chemin de la baisse.
Vers 11H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, valait 73,46 dollars à Londres, alors qu’à New York, le baril de WTI pour août, s’est affiché à 71,75 dollars.
Ainsi, après la bonne nouvelle de la semaine précédente, où la demande d’essence des Américains avait atteint un record, l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a annoncé mercredi, une nouvelle diminution des stocks. Surtout une chute inattendue de la demande d’essence, qui s’est réduite de 765.000 barils par jour.
Mais les prix du pétrole poursuivaient sur le chemin de la baisse ce jeudi, plombés par les négociations en coulisse de l’Opep+, synonyme d’ouverture prochaine des vannes selon certains observateurs de marché.
Les négociations de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés via l’accord Opep+, qui se déroulent derrière le rideau depuis l’échec retentissant du précédent sommet lundi 5 juillet, se sont réinvitées mercredi sur le marché du pétrole.
Le ministère de l’Energie des Emirats a déclaré que les négociations avec l’OPEP+ (…) sont toujours en cours et qu’un accord n’a pas encore été trouvé.
Selon des analystes, il est finalement possible que les Emirats obtiennent gain de cause, ce qui débloquerait un accord de l’Opep+ susceptible d’entraîner une augmentation de l’offre. Ils ajoutent que d’autres pays comme l’Irak pourraient également demander le droit de produire davantage, de quoi rendre l’offre abondante sur le marché dans les mois à venir.