Les prix du pétrole, qui ont fortement chuté depuis la fin de la semaine passée, suite à l’annonce de l’apparition d’un nouveau variant du Covid-19 en Afrique du Sud et qui s’est vite propagé dans plusieurs pays dans le monde, ont remonté fortement depuis l’ouverture des marchés ce lundi matin.
En effet, les spécialistes des hydrocarbures annoncent une semaine qui sera mouvementée entre « évaluation de la demande, négociations sur le nucléaire iranien et réunion de l’Opep+. Le prix du baril de Brent a vu une hausse de 4,13%, par rapport à la clôture de vendredi pour atteindre les 75,72 dollars. Quant au WTI américain, Il a gagné 4,67% et a atteint les 71,33 dollars.
Les deux références du brut ont perdu vendredi plus de 10% en l’espace d’une seule séance, une première depuis les débuts de la pandémie, en avril 2020.
Au Milieu de cette reprises, les analystes avertissent d’un ralentissement des investissement, dans le cas où le nouveau variant, Omicron continue de se propager dans le monde. Surtout que l’OMS a classé sa véracité comme « préoccupant » et présente « un risque très élevé ».
« Compte-tenu de l’impact potentiel (des mesures induites par le nouveau variant) sur la demande, nous pensons que le groupe pourrait faire une pause dans sa marche d’augmentation de l’offre » de brut, estiment Wenyu Yao et Warren Patterson, analystes chez ING. « Cela serait conforme à l’approche prudente adoptée depuis l’apparition initiale du Covid-19 par l’Opep+« .