Les prix du baril affichent une relative stabilité après la dégringolade observée depuis le mois de juin dernier. La conjoncture internationale n’est pas suffisante pour son maintien, elle nécessite l’implication des pays non-Opep, soutient le ministre du pétrole saoudien.
Réagissant sur les fluctuations des cours pétroliers de ces derniers jours, le ministre du pétrole saoudien Ali Al Nouaimi a réaffirmé mercredi au cours d’une conférence à Berlin, que son pays maintient son plafond de production estimé à 10,3 millions de barils par jour, tant que la demande est maintenue et tant que les clients du royaume ne s’en plaignent pas. Il a considéré que la stabilisation des prix du pétrole requiert l’implication des efforts des pays non –Opep. Le Nigéria qui préside l’Organisation des pays producteurs de Pétrole (Opep), a fait part de sa volonté de convoqué une réunion extraordinaire de l’Opep si les prix baissaient à nouveau.
Al Nouaimi a par ailleurs prévu un équilibre du marché pétrolier et une stabilisation des prix du baril qui a perdu plus de 50% de sa valeur depuis le mois de juin dernier. Les prix qui reprennent depuis la mi-février, boostés par la croissance de l’économie chinoise, la grève des raffineries des Etats Unis, et l’arrêt de production de plusieurs champs pétroliers en Libye, vont se stabiliser durant les mois à venir, selon les experts.
Le prix du baril du Brent de la Mer du nord pour livraison en avril a franchi mardi la barre des 62 dollars le baril. Après une régression de 0.26% mercredi à Londres, les cours se sont redressés autour de 61.12 dollars le baril à midi. A New York, le brut pour livraison en février valait 51.34 dollars le baril en ce début d’après midi, soit en baisse de 1.01% par rapport à la clôture de mercredi.