Les 20 premiers jours du mois de Ramadan ont été rudes sur les ménages à faibles revenues. Presque tous les produits de large consommation ont augmenté et certains produits, principalement agricoles, ont atteint des prix record, sous l’inaction et l’impuissance des autorités à trouver une solution pour réguler le marché.
En effet, des propositions ont été formulé, avant même le début du mois de ramadan, par plusieurs associations des consommateurs, à l’instar de la FAC (Fédération algérienne des consommateurs), qui estime que c’est « impératif d’adopter la planification et d’établir des statistiques exactes en ce qui concerne la consommation, l’importation et l’exportation, afin d’identifier les besoins nationaux et de réguler le marché et les prix, et partant préserver le pouvoir d’achat des citoyens ».
Le président de la fédération, Zaki Hariz, invité ce samedi par le Forum EL-Moudjahid, a suggéré une série de propositions en vue d’assurer la stabilité du marché et d’améliorer le pouvoir d’achat. A titre d’exemple, « la nécessité d’accélérer la promulgation de la loi sur l’investissement et la levée des obstacles administratifs en encourageant la concurrence dans tous les domaines ».
Afin de contribuer à la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, le président de la FAC a préconisé l’encouragement de la concurrence loyale dans divers domaines de consommation, de services, de santé et d’autres, afin de mettre fin à la hausse des prix.
Il a également relevé l’importance d’augmenter le taux de couverture du marché en production nationale à 60% à l’effet d’éviter l’importation et ses répercussions sur la hausse des prix.