L’Algérie souffre d’un grand déficit dans la disponibilité des médicaments anticancéreux. Des unités de productions vont être lancées prochainement pour pallier au manque enregistré sur ce traitement.
Selon le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahamed, cinq unités de production de médicaments anticancéreux entreront en service « avant le 5 juillet » au niveau national.
Benbahmed a précisé, qui s’est exprimé dans une conférence de presse tenue en marge de la clôture de sa visite de travail et d’inspection à Constantine, qu’il s’agit de trois unités à Alger, une unité de production à Oran et une autre dans la wilaya d’Oum El Bouaghi.
« Ces nouvelles unités contribueront, dès leur mise en service, à assurer un meilleur approvisionnement du marché national, et ainsi à alléger la facture des importations dans ce domaine », a assuré le ministre. Selon Benbahmed, ces usines de production de médicaments anticancéreux permettront, jusqu’en 2024, de répondre aux besoins du marché national dans le domaine du traitement du cancer.
N.M/APS