Le nouveau projet de loi sur l’investissement adopté le 19 mai 2022 lors d’un conseil des ministres, continue à faire réagir les opérateurs économiques et les acteurs politiques. Entre ceux qui saluent le texte et ceux qui le critiquent, les avis sont divisés.
Pour les autorités algériennes et certains acteurs économiques, ce projet de la nouvelle loi relative à l’investissement, « contribuera à libérer l’esprit d’initiative et à l’amélioration du climat des affaires en Algérie ».
En effet, l’Organisation nationale de développement économique (ONDE) s’est félicitée, dimanche dans un communiqué, de la teneur dudit nouveau projet de loi qui est selon elle, « de nature à réunir les conditions adéquates pour la diversification de l’économie nationale ».
En revanche, des experts économiques ont émis plusieurs réserves et signalé les limites de ce code. Pour eux, « ce nouveau code, ne répond pas au besoin fondamental de la liberté d’entreprendre ».
De son côté, le Parti des travailleurs (PT), présidé par Louiza Hanoune, fait entre autres partie des acteurs qui ont rejeté ce projet de loi. Le PT craint dans le cadre de ce projet de loi; « les conséquences négatives des investissements étrangers sur la production nationale ».