L’appel d’offres lancé récemment par le ministère de la Transition énergétique pour la réalisation de stations photovoltaïques d’une capacité de 1000 MW (Solar 1000), comprend plusieurs exigences afin d’assurer la réussite du projet.
Selon le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benattou Ziane, qui s’est exprimé ce dimanche devant la presse, parmi les exigences contenues dans le cahier des charges, l’obligation d’un taux d’intégration assez conséquent, allant de 40 à 50 %, du fait que « toutes les composantes nécessaires à l’installation d’une unité photovoltaïque sont disponibles et fabriquées localement ».
Le ministre a expliqué à ce propos, qu’il s’agit principalement de huit composants essentiels identifiés dans la mise en place d’une station et qui sont disponibles au niveau local.
Malgré le manque enregistré en matière de production de cellules photovoltaïques au niveau local, le ministre estime que « le projet est pris en charge et nous devons assurer dans quelques mois une production de ces cellules avec un taux de 100 % ».
« Un environnement économique favorable assuré »
Par ailleurs, le ministre de la Transition énergétique a assuré que les experts en charge de ce projet ont beaucoup travaillé sur les aspects technologiques et techniques, notamment en matière de choix des composants.
Selon le premier responsable du secteur de l’énergie renouvelable, « la création d’un environnement économique favorable à ce type d’investissements est assuré ». La rentabilité financière du projet devra contribuer, selon le ministre, « à économiser des quantités importantes de gaz naturel consommé au niveau national et de dégager des quantités supplémentaires à l’exportation ».
« Grâce à ces projets, nous pouvons atteindre une production annuelle de plus 2000 GWh d’énergie électrique et d’économiser de 549 millions de mètres cubes de gaz. Nous pouvons aussi éviter l’émission de 1 million de tonne de carbone (CO2) », a-t-il conclu.