L’Algérie a annoncé mercredi, le gel du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, conclut avec le Royaume d’Espagne il y a de cela une dizaine d’années. Une mesure qui vient, comme indiquée par la Présidence, en réponse au revirement de la position espagnole envers la question du Sahara Occidental.
Ainsi, l’Algérie aura mis fin au traité d’amitié et de bon voisinage signé le 8 octobre 2002, entre Alger et Madrid, qui encadre les relations entre les deux pays.
Dans ce traité, il est prévu de renforcer le dialogue politique à tous les niveaux, ainsi que le développement de la coopération dans les domaines économique, financier, éducatif et même de la défense.
Parmi les dispositions les plus importantes de ce traité, figurent le « respect du droit international », « l’égalité souveraine » et la non-ingérence dans les affaires intérieures des deux parties, en plus de s’abstenir de recourir à la force ou aux menaces dans toute situation de conflit.
Le traité d’amitié et de bon voisinage prévoit également, le règlement des conflits par des moyens pacifiques et la coopération pour le développement, ainsi que le respect des deux pays des droits de l’homme et des libertés fondamentales des deux peuples et le développement du dialogue entre eux.
Un renforcement de la coopération économique et financière
Sur le volet sécuritaire, le traité signé entre l’Algérie et l’Espagne prévoit le renforcement de la coopération entre les forces armées des deux pays et l’organisation d’exercices et de stages conjoints.
En outre, l’accord encourage les deux parties à renforcer et à appuyer la coopération économique et financière entre les deux parties, conformément aux pactes signés entre les deux pays, dans un effort de revitalisation et de modernisation de l’économie algérienne en encourageant les investissements mutuels.
Il est a noter que parmi les dispositions du traité, une réunion de haut niveau entre les chefs de gouvernement des deux pays se tenait annuellement, alternativement, en Espagne et en Algérie. Une réunion similaire se tenait également, entre les ministres des affaires étrangères des deux pays.