Dans un rapport établit par la Banque Mondiale intitulé, « les femmes, l’entreprise et le droit 2021 », l’Algérie figure parmi les pays classés en bas du tableau.
Selon la BM, l’Algérie arrive loin derrière en matière d’opportunités économiques offertes aux femmes. Sur les 190 pays que compte l’étude, l’Algérie arrive en queue du classement, à la 162e position.
Sur les huit indicateurs sur lesquels s’appuie le rapport de la BM, (mobilité, travail, rémunération, mariage, parentalité, entrepreneuriat, actifs et retraite), c’est donc en matière de retraite que l’Algérie enregistre le plus mauvais score (25 points seulement sur 100).
Le rapport de le BM mentionne à ce propos, que les âges de départ en retraite « restent inégaux dans près d’un tiers des économies étudiées ». Il est remarqué un écart de cinq années ou plus entre les hommes et les femmes dans plus de la moitié des économies du Moyen-Orient et de l’Afrique du nord, y compris l’Algérie, Djibouti, la république islamique d’Iran, la Libye, Oman et le république du Yémen.
A la tête du classement, la Belgique, le Canada, le Danemark, le France, l’Islande, l’Irlande, le Lettonie, le Luxembourg, le Portugal et la Suède obtiennent tous un score de 100.
Plusieurs réformes pour l’égalité des sexes
Le rapport de la BM conclut qu’en moyenne, les femmes ne disposent que des trois quarts des droits juridiques accordés aux hommes. Depuis 2019, 27 économies de toutes les régions ont adopté les réformes augmentant l’égalité des sexes.
La plupart des réformes ont introduit ou modifié les lois affectant la rémunération et la parentalité. Aucune réforme ne s’est attaquée aux différences entre les sexes en matière de propriété et d’héritage (actifs), selon la Banque Mondiale.
Les économies à revenu élevé du Moyen-Orient, de l’Afrique du nord et de l’OCDE on connu les réformes juridiques les plus significatives entre 2019 et 2020.
Selon le rapport de la BM, trois régions – des pays de l’Ocde, l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Afrique subsaharienne – on connu une amélioration record de leurs scores au cours des 50 dernières années, avec un gain de 30 points en moyenne.
Pour rappel, le rapport « des femmes, l’entreprise et le droit » est le septième d’une série d’études annuelles qui mesure les lois et réglementations qui affectent les opportunités économiques des femmes dans 190 économies. Le projet présente huit indicateurs, structurés autour des interactions des femmes avec la loi au cours de leur carrière : mobilité, travail, rémunération, mariage, parentalité, entrepreneuriat, actifs et retraite.