Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesslam Bouchouareb, a assuré, mardi, à Oran, que toutes les contraintes du foncier industriel qui faisaient obstacle à l’acte d’investissement ont été levées.
« Nous avons levé toutes les contraintes qui faisaient obstacle à l’acte d’investissement à commencer par le problème du foncier industriel. Aujourd’hui, l’opérateur privé bénéficie de plus de facilités », a souligné le ministre, dans une déclaration à la presse, à l’issue de sa visite de travail dans la wilaya d’Oran. Abdessalam Bouchouareb a également indiqué que la Banque d’Algérie vient d’annoncer des mesures allant dans le sens de la facilitation de l’acte d’investir.
Le ministre de l’industrie s’est également exprimé sur la politique du gouvernement en matière de relance économique, à travers la réduction de la facture d’importation, la diversification de la production nationale et le soutien des industries naissantes. Dans ce contexte, il a mis en exergue l’effort consenti par l’Etat pour la réalisation de nouvelles zones industrielles et d’activités locales, tout en réitérant le maintien de la règle 51/49. « Cette règle n’est pas irréversible mais elle reste maintenue pour l’instant », a-t-il souligné.
Au niveau du nouveau pôle économique de Bethioua où il a visité le projet en cours de réalisation d’une usine de fabrication et de revêtement de tubes spirales en acier, un complexe industriel relevant du groupe ETRHB, d’un montant d’investissement de 21 milliards DA, le ministre s’est félicité de la vision intégrée dans tous les services de ce groupe qui consacre des investissements colossaux dans des projets en cours de réalisation ou en voie de l’être. Abdesslam Bouchouareb a considéré que ce projet devant créer quelque 1.500 emplois directs et 10.000 autres indirects est « une réponse à l’import-substitution et s’inscrit en droite ligne de la politique sidérurgique du pays ».
Toujours au niveau du pôle économique de Bethioua où il a eu droit à un exposé sur le projet de protection de la zone industrielle des eaux pluviales dont il ne reste que la pose de la conduite, le ministre s’est montré ferme sur le respect des échéances, appelant l’Office national du drainage (ONID) qui réalise ce projet à le livrer vers la fin du mois de novembre prochain. Non loin de ce site, le ministre a eu droit également à des explications sur le projet d’usine de lubrifiants, un investissement direct étranger relevant du groupe français Total pour un montant de 20 milliards DA. L’entrée en production de cette usine se fera en janvier 2017, a-t-on indiqué.
Abdesslam Bouchouareb a invité les responsables de ce projet à envisager l’exportation de ce produit vers les pays voisins.
Dans la zone de Hassi Ameur, le ministre a visité l’usine d’Alfatron, une filiale de l’entreprise ENIE spécialisée dans la production d’équipements informatiques, qui vient de se doter d’une nouvelle chaine d’assemblage. Sur ce site, il s’est félicité de l’organisation du travail de cette unité, comme entité modèle qui s’est investie dans la recherche et le développement tout en donnant une importance particulière à la formation de son personnel.