Les récentes chutes de neige et de pluie, ont contribué à l’augmentation du niveau de remplissage des barrages, notamment dans les wilayas de l’Est. Selon le directeur de l’Unité d’inspection et d’intervention des barrages de l’Est, Abdelaziz Bouchelfar, la moyenne du remplissage a atteint près de 50%.
Dans un entretien accordé à la radio régionale de Sétif, le directeur de l’Unité d’inspection et d’intervention des barrages de l’Est a affirmé que les 34 barrages de l’Est algérien étaient remplis à 48,1%, jusqu’au 30 janvier 2023.
Selon le même responsable, le niveau d’eau dans les barrages de l’Est algérien a augmenté entre le 19 janvier et le 30 janvier 2023, de 110 millions de mètres cubes sous l’effet de la neige et de la pluie.
Dans le détail, Bouchelfar a expliqué que 25 millions de mètres cubes d’eau ont alimenté le barrage de Beni Haroun, dans la wilaya de Mila, après les dernières pluies, portant son niveau de remplissage à 76%.
Quant au niveau du barrage de Beni Zid, dans la wilaya de Skikda, le niveau d’eau a atteint, 34 millions de mètres cubes, avec un taux de remplissage estimé à 87%.
Concernant le barrage de Meksa à El Tarf, il est actuellement plein à 85% plein, avec un niveau d’eau atteignant 20 millions de mètres cubes, précise le même responsable.
Quant aux barrages de la wilaya de Jijel, en l’occurrence ; Kissir, Boussiaba et Tabellout, ils ont augmenté dans des proportions acceptables, selon Bouchelfar. « Le taux de remplissage du barrage de Kieser a atteint 98 %, tandis que le barrage de Boussiaba a atteint 95 %, et le barrage de Tabellout atteint une plénitude estimée à 88 % », a-t-il indiqué.
Dans les prochains jours, poursuit le directeur de l’Unité des barrages de l’Est, il est attendu une augmentation du niveau de remplissage avec la fonte des neiges dans les wilayas de Bejaia et Jijel.
Concernant l’ouverture des vannes de décharge des barrages, le responsable a souligné que cela ne se fait qu’après que le taux de remplissage des barrages a atteint les 100%. Il explique que cette opération est un cas spécial et exceptionnel, qui nécessite une autorisation de la Direction générale des barrages.