Le ministère des Affaires étrangères algérien a condamné ce samedi, la résolution du Parlement européen sur la situation des droits de l’Homme en Algérie.
La résolution adoptée par Strasbourg est jugée par l’Algérie comme étant un « contenu outrancier qui se résume à un chapelet d’injures et d’avanies à l’endroit du Peuple algérien, de ses institutions et de l’Etat algérien ».
« Ce document prêterait à sourire s’il n’était truffé d’allégations et d’accusations gravissimes et malveillantes proférées par des parlementaires contre les autorités algériennes, accusations allant de la détention arbitraire jusqu’à des actes de torture prétendument commis contre des membres du « Hirak » interpellés par les services de sécurité », lit-on dans le communiqué du ministère des affaires étrangères.
L’Algérie dément « en cette circonstance, à apporter le démenti le plus méprisant à l’ensemble des accusations fallacieuses colportées au sein de l’hémicycle Européen et traduites par cette dernière résolution », indique le même communiqué.
Le MAE algérien rappelle également que l’Algérie « entretient avec ses partenaires européens des relations fondées sur les principes de l’égalité souveraine, du respect mutuel et de la non-ingérence dans les affaires intérieures de l’autre ».
Enfin, selon le communiqué, l’Algérie rejette le fait qu’une « institution européenne, fût-elle élue, s’immisce de manière aussi grossière et inadmissible dans ses affaires intérieures ».