Réunion OPEP-NON OPEP : des discussions "fructueuses et constructives" avec l’accord d’Alger comme "référence" - Maghreb Emergent

Réunion OPEP-NON OPEP : des discussions “fructueuses et constructives” avec l’accord d’Alger comme “référence”

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Des discussions «fructueuses et constructives» ont eu lieu samedi à Vienne entre des représentants de l’OPEP et de six pays producteurs non membres de l’OPEP, a indiqué l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans un communiqué. 

  Une appréciation optimiste qui survient après la rencontre vendredi des experts de l’OPEP qui auraient rencontré, selon Reuters, des difficultés à s’entendre sur les modalités d’application de l’accord de principe sur la réduction de la production décidé à Alger.

Outre des pays membres de l’OPEP, six pays non membres de l’OPEP (Azerbaïdjan, Brésil, Kazakhstan, le Mexique, Oman et Russie) ont participé à la réunion de samedi. Les deux parties ont admis que l’accord d’Alger constituait un «point de repère ».

 Il s’agit, indique le communiqué, d’une décision consensuelle des pays de l’OPEP qui a eu des « impacts positifs » sur les marchés en se traduisant par une «inversion dans l’évolution de prix du pétrole ». L’accord d’Alger constitue une «base commune » pour tous les producteurs pour œuvrer «conjointement au rétablissement de la stabilité des marchés ».

 Tout en relevant que l’économie mondiale devrait connaitre un mieux au cours de l’année 2016 et 2017 avec une augmentation de la demande en pétrole et des réductions significatives de l’offre dans certaines régions, les participants ont relevé que les stocks excédentaires continuent d’être très élevés.

 Les participants à la réunion ont exprimé leurs inquiétudes quant à «des surplus persistants» de pétrole brut. Le communiqué souligne l’impact négatif des prix faibles du pétrole sur une période prolongée qui a déjà entrainé des «coupes sombres » sans précédent dans les investissements en amont et qui devrait se prolonger pour une troisième année sans précédent.

Besoin pressant de rééquilibrage 

Vendredi, le secrétaire général de l’OPEP, Mohamed Barkindo a estimé que les pays membres de l’OPEP ne pouvaient «prendre le risque de retarder l’ajustement plus longtemps”.

“Aussi, nous pourrions attendre un maximum d’engagement de tous les membres et non-membres de l’OPEP dans ce but et nous en attendons pas moins dans la mesure où c’est notre engagement, non seulement pour nos pays membres mais pour la communauté dans son ensemble” a-t-il déclaré. “Il y a un besoin pressant et urgent d’accélérer le rééquilibrage” a déclaré le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, lors d’une récente visite à Vienne.

Pour rappel, l’OPEP a décidé lors d’une rencontre informelle le 28 septembre à Alger d’un accord de principe sur une réduction de la production, modeste mais la première depuis 2008 avec pour objectif de revenir à 32,5 millions de barils par jour (bpj).  En septembre, les pays membres de l’OPEP ont produit une moyenne de 33,39 millions de bpj, soit la production la plus élevée enregistrée depuis 2008.

 L’accord doit être validé le 30 novembre prochain lors d’une réunion de l’OPEP à Vienne. Le Comité technique de haut niveau de l’OPEP qui a rencontré des difficultés vendredi à parvenir à un accord doit se réunir à nouveau à Vienne le 25 novembre “finaliser les quotas individuels”.

 

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