Le directeur général de l’Agence nationale du médicament (ANM), Kamel Mansouri a reconnu, ce mercredi sur les ondes de la chaine 3 que le marché algérien du médicament a connu des ruptures d’approvisionnement. Il promet une « nette amélioration » dans leur disponibilité pour la fin janvier 2021.
Pour lui, seulement 100 médicaments sont en rupture sur le marché local. S’agissant des circonstances ou motifs qui ont conduit à cette rupture des stocks, le DG de l’ANM a cité en priorité la crise du Covid-19 qui a causé une perturbation dans l’importation des matières premières ainsi que le retard accumulé dans l’exécution de certains programmes d’importation des médicaments.
Rappelons que l’Association des distributeurs pharmaceutiques algériens (ADPHA), avait déclaré que la vraie raison de la rareté de certains médicaments est la forte propagation de la pandémie du coronavirus qui a engendré une augmentation significative de la demande sur certains produits ainsi qu’à des perturbations dans l’approvisionnement du marché mondial des matières premières.
Cette réaction de l’ADPHA est intervenue en réponse aux déclarations du Syndicat national des pharmaciens privés (SNAPO) dans lesquelles les distributeurs sont accusés d’être à l’origine du problème.
Selon une enquête menée par le SNAPO à travers le pays, l’Algérie vit une « crise aiguë due à la pénurie de médicaments, qui pourra s’aggraver dans les prochains mois ». Le nombre de médicaments en rupture de stock est passé, fin octobre, de 250 à 300 en novembre 2020, selon le syndicat.