Après une édition dédiée spécialement aux entreprises algériennes, tenue au mois de novembre 2021, le salon international de la production agroalimentaire (Djazagro), s’est ouvert ce lundi 30 mai, au palais des expositions (Safex) à Alger, en « sa version originale » avec la participation de 25 pays et 500 exposants dont 70% internationaux.
En effet, cette 19ème édition du Djazagro est marquée par une forte présence des entreprises italiennes, françaises et turques, exposant des équipements d’emballages, de process, de conditionnement , d’ingrédients, des produits alimentaires et boissons, hôtellerie, restauration et boulangerie.
Cette édition est probablement la moins importante, comparativement aux éditions d’avant Covid-19. Mais selon le directeur général de Promosalons, Nabil Bey Boumezrag, co-organisateur du Djazagro, les espaces phares du salon sont représentés, avec en nouveauté, l’espace innovation, où ce lundi un prix « Djaz’Innov » sera décerné à la meilleure innovation dans le secteur ».
Interrogé par Maghreb Emergent si le conflit russo-ukrainien a eu un impact sur le nombre d’exposants présents, Nabil Bey Boumezrag a affirmé que le salon ne comptait pas dans les éditions précédentes beaucoup d’exposants de l’Europe de l’Est. par contre, le salon est représenté essentiellement par des exposants des pays de l’Europe de l’Ouest et de l’Afrique du nord.
Pour ce qui est de l’impact de la récente adoption par le gouvernement de l’avant projet de loi relatif aux investissements, le co-organisateur du Djazagro a déclaré que « c’est un sujet dont tout le monde parle, mais les entreprises attendent la mouture finale et ce qu’elle apportera comme nouveaux avantages. Je pense que ça va booster davantage le secteur ».
« Il y a des avantages qui faciliteront les investissements, surtout que l’agroalimentaire est un secteur porteur en Algérie et cela ne peut qu’être bénéfique pour le pays », estime-t-il, avant d’ajouter que « l’Algérie produit déjà grand choses dans le secteur de l’agroalimentaire et plus d’investissement ne peut qu’être bénéfique. D’ailleurs, ce code des investissements intéressera plus les algériens que les étrangers ».