Le salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau (SIEE Pollutec) a ouvert ses portes lundi au Centre international des conférences (CIC d’Alger). Une centaine d’exposants nationaux et étrangers ont pris part à cette 17ème édition, en apportant leur savoir-faire en la matière.
Parmi les exposants, la Startup Rai-Tech, qui a développé une solution avec l’AGIRE (l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau) pour l’optimisation de l’eau destinée à l’irrigation. Selon Nassim Ilmane, co fondateur de cette startup, cette innovation, qui a été testée dans une région de la Mitidja (Chebli) sur un périmètre de 200 hectares, a donné des résultats « probants ». Elle a permis de réduire de 37% la consommation d’eau d’irrigation.
La startup est en phase d’agrandir son site pilote dans l’objectif d’atteindre une réduction de 50% d’eau d’irrigation et d’augmenter de 100% de la surface agricole irriguée en intégrant l’automatisation de contrôle à distance de l’irrigation.
« A travers cette innovation, notre startup vise également l’amélioration des rendements des cultures en réduisant de 100% le risque de remontées salines », ajoute M. Ilmane.
De l’aquaculture et une technologie locale de traitement des eaux
Au stand de l’Agence nationale des barrages et transferts, la directrice adjointe de l’ANBT, Nadia Ouchar, chargée d’étude du programme de mobilisation des eaux de surface et l’exploitation des barrages, a évoqué un projet d’aquaculture qui devrait être développé à grande échelle au niveau des barrages ou des bassins d’élevage.
Selon la responsable, un projet d’aquaculture sera lancé par le ministère de l’Agriculture, en partenariat avec le ministère des ressources en eau et le ministère de la pêche, à travers l’ANBT pour développer l’élevage des poissons au niveau des barrages et lancer des unités industriels pour la production de l’aliment de poissons.
Sur un autre stand, la Société Amenhyd, spécialisée dans le traitement des eaux, a crée une technologie locale pour réduire la dépendance du pays de l’étranger en termes d’équipements. L’objectif selon le responsable de cette entreprise, est d’atteindre un taux d’intégration technologique et industrielle de 65% d’ici 2030.
La société vise l’intégration dans l’engineering, la fabrication des équipements de process, ainsi que la conception et la réalisation de stations de traitement. L’entreprise a également un rôle dans la déminéralisation et la potabilisation des eaux saumâtres pour assurer l’eau potables aux populations du sud.
N.M/APS