La compagnie nationale Sonatrach a signé dimanche à Alger deux contrats avec des entreprises publiques pour la réalisation d’un gazoduc reliant El Menia (Ghardaia) à Hassi R’Mel (Laghouat) sur une distance de 344 kms.
Le gazoduc GR7, d’un coût global deprès de 39 milliards de dinars, devrait permettre l’acheminement de la production additionnelle des nouveaux gisements de Hassi Mouina (nord et sud), Hassi Ba Hamou et Ahnet, dont l’entrée en production est prévue en 2019, vers le Centre national de dispatching gaz (CNDG) à Hassi R’Mel.
A partir de 2020, GR7 va permettre de transporter 21,22 milliards m3 de gaz vers le CNDG.
Le premier contrat, signé entre la filiale Activité Transport par canalisations (TRC) de Sonatrach et la société Alfapipe (filiale du groupe public Imetal), concerne la fourniture des tubes (48 pouces de diamètre) nécessaires pour la réalisation de ce projet, selon l’agence APS
Le montant de fourniture de ces tubes, qui seront livrés dans 12 mois, est de près de 17,4 milliards de dinars.
Le second contrat, signé par TRC et le groupement Cosider-canalisations et l’ENAC (Entreprise nationale de canalisations, filiale de Sonatrach), porte, quant à lui, sur la réalisation des travaux d’Engineering, procurement et construction (EPC) dans un délai de 30 mois.
Le montant de ce contrat est de plus de 21,47 milliards de dinars.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, des PDG, respectivement, de Sonatrach, Amine Mazouzi, de Cosider, Lakhder Rekhroukh, d’Imetal, Mohamed Yazid Touati, d’Alfapipe, Abdelmadjid Messai, de Cosider canalisations, Fethi Zerouali, et d’ENAC, Abdelhakim Chehili.
La production de gaz et de produits liquides augmentée de plus de 30% à l’horizon 2020
Le ministre de l’Energie, avait indiqué lundi que l’Algérie comptait accroître sa production de gaz et de produits liquides de plus de 30 % à l’horizon 2020.
« Nous avons un objectif d’accroître la production de gaz et des produits liquides de plus de 30% à l’horizon 2019-2020 », avait déclaré M. Bouterfa à la presse lors d’une visite à la plate forme pétrochimique d’Arzew dans l’ouest du pays.
« Toutefois, il faut trouver de nouvelles sources d’énergie. Nous avons un programme de développement des énergies conventionnelles et non conventionnelles, néanmoins, un bon bout de chemin reste à parfaire », a encore souligné le ministre qui était accompagné du PDG de Sonatarch et d’une délégation de cadres du ministère.
Pour lui, « il faut accélérer le programme de développement de ces énergies sur deux axes : production et fabrication, et celui de l’exploitation des centrales électriques ».
« Nous ferons les deux en même temps et ça sera avant la fin de l’année courante », avait-il dit.