L’Algérie n’a pas importé de carburant durant toute l’année 2022. C’est ce qui ressort du dernier bilan de la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, publié ce début de semaine.
Selon les données de Sonatrach, la production des unités de raffinage et de pétrochimie du groupe ont atteint 29,1 millions de tonnes, dont 14 millions de tonnes de carburant, selon les données de Sonatrach.
De plus, 52% des produits issus des raffineries sont destinés pour couvrir les besoins du marché national, notamment en GPL, essence, gasoil et lubrifiants. Le reste de la production des raffineries est destiné à l’export comme le naphta, le fuel-oil et les aromatiques, indique la compagnie nationale.
Par ailleurs, Sonatrach a confirmé sa position, dans l’activité liquéfaction et séparation, comme l’une des plus importantes sources d’approvisionnement en gaz au monde et premier exportateur de Gaz naturel liquéfié (GNL) en Afrique. Ceci, grâce à ses capacités d’exportation, tant via les gazoducs, qu’à travers les navires méthaniers pour le GNL, affirme le groupe.
A ce titre, la production de GNL en 2022 a totalisé 22,8 millions m3, alors que celle du gaz du pétrole liquéfié (GPL) a atteint 8,3 Millions de tonnes, selon Sonatrach.
Au titre des activités, le bilan de Sonatrach indique que parmi les réalisations du groupe au cours de l’année écoulée, le lancement des projets de réhabilitation et de modernisation d’équipements au sein des sites de production et des complexes GNL.
Aussi, des avancées appréciables, de plus de 85%, sont enregistrées dans les travaux d’extension, ainsi que la réalisation d’une nouvelle jetée de chargement au niveau du port de Skikda. Pour le groupe pétrolier national « ces projets permettront d’améliorer la flexibilité d’exportation et d’accueillir des navires de grandes capacités permettant de desservir des régions lointaines ».