Le chef du groupe parlementaire du parti Mouvement de la Société pour la Paix annonce son retrait de l’initiative de retrait de confiance au gouvernement, justifiant cette décision par l’organisation imminente du Sommet Arabe, et leur volonté de ne pas le perturber ».
Dans son discours lors du débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement au Parlement, Ahmed Sadouq a précisé que le MSP s’apprêtait à déposer une motion de censure, qui est un droit garanti par la constitution, mais s’est finalement rétracté en raison de considérations liées à la proximité du sommet arabe, au respect du Premier ministre et à notre volonté de ne pas y interférer.
La constitution algérienne stipule que si l’Assemblée populaire nationale approuve la motion de censure, le Premier ministre remet la démission du gouvernement au président de la République.
Le MSP a révélé qu’un certain nombre de députés ont décidé de déposer la motion de censure pour retirer la confiance au gouvernement vu l’échec d’un certain nombre de ministres à diriger leurs secteurs.
Et M. Abdel-Wahab Yacoubi, un député du parti dirigé par Abderazak Makri, a tweeté, dans son message : « Après une évaluation objective et sérieuse, nous avons conclu que ce gouvernement devait partir car il a échoué et n’a pas été en mesure de répondre aux aspirations du peuple et aux défis auxquels est confronté le pays. »
La procédure de « motion de censure » consiste à retirer la confiance du gouvernement, conformément à la constitution algérienne, en activant l’article 161 de la constitution, qui donne le droit de présenter une motion pour contrôler le travail du gouvernement, dans le cas où un groupe de députés évaluent qu’il a failli à ses devoirs