L’Algérie vient de lancer une opération expérimentale de stockage d’énergie solaire. Pour une durée de 8 mois, le stockage de cette énergie propre est opéré dans deux nouvelles centrales de Sonelgaz, d’une capacité respectives de 3 et 4 mégawatts, au niveau de la wilaya de Djanet, a révélé le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab.
S’exprimant lors de sa visite, samedi, d’une exposition organisée en marge des travaux de la 27ᵉ Journée de l’énergie, organisée par l’École nationale polytechnique d’Alger, le ministre a indiqué qu’il s’agit de la première expérience du genre en Algérie dans le domaine de la production et du stockage de l’énergie solaire à 100%.
Selon le ministre, ce type de centrales sera renforcé et généralisé à toutes les régions du Sud, notamment à In Guezzam et Tinzaouatine, dans le but de réduire la consommation du gaz naturel et du diesel dans la production de l’électricité.
Concernant la Journée de l’énergie, le ministre a précisé que la rencontre était une occasion importante pour débattre et échanger les vues entre experts, opérateurs économiques et secteurs concernés par l’énergie, la recherche scientifique et l’environnement.
Il a souligné, à l’occasion, qu’un travail est en cours à l’effet « d’intensifier le partenariat et la coopération pour permettre la concrétisation sur le terrain des résultats de recherches menées en laboratoires, ainsi que le renforcement et le soutien des différentes composantes du système national de la recherche ».
Intégrer les mesures de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs
Arkab a, en outre, affirmé que son secteur œuvre à la consolidation de l’efficacité et de la sobriété énergétiques, tout en préservant les ressources, à travers un programme multisectoriel qui vise à intégrer les mesures de l’efficacité énergétique dans les secteurs de la construction, des transports et de l’industrie.
Pour le premier responsable du secteur de l’énergie, le développement du secteur de l’hydrogène figure parmi les objectifs de l’Algérie. Il relève, à ce propos, l’adoption par le gouvernement, l’année dernière, d’une feuille de route pour développer cette nouvelle filière énergétique.
L’objectif, rappelle le ministre, est « de permettre à l’Algérie d’être un acteur régional en la matière et d’ériger l’hydrogène en un facteur stratégique de transition », permettant ainsi au pays de « respecter ses engagements en faveur du climat et son programme de transition énergétique ».