Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a révélé, ce lundi, que le groupe Sonatrach compte lancer un vaste projet de stockage naturel du carbone (CO2). Une méthode bio qui nécessite de gros moyens et surtout du temps.
Il est ainsi prévu par le groupe pétrolier national la plantation de pas moins de 420 millions d’arbres sur une période de 10 ans, selon les précisions du ministre de l’Énergie qui ajoute que ce projet va nécessiter un investissement estimé à un milliard de dollars.
Arkab, qui s’est exprimé à l’occasion de la cinquième Journée algéro-allemande de l’énergie, organisée au siège du ministère, a affirmé que l’Algérie entend réduire ses émissions de CO2 et ainsi que le volume total des gaz torchés à moins de 1%. « Nous nous engageons à réduire les émissions de gaz à effet de serre en mettant en place des mesures de contrôle en coopération avec nos partenaires nationaux et internationaux », a-t-il indiqué.
Notons que les arbres stockent du gaz carbonique dans leur tronc et leurs branches, en emmagasinant jusqu’à 800 kg de CO2 au cours de leur vie. En analysant la composition chimique du bois, on y trouve environ 50 % de carbone. L’arbre absorbe approximativement 25 kg de CO2 par an, sachant que chaque essence est particulière et que sa capacité d’absorption de CO2 varie selon l’âge, le climat, la luminosité et la nature du sol.
SS